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Post COVID, l’écueil du déconfinement : le burn out !

  • Photo du rédacteur: Nadia Buguet
    Nadia Buguet
  • 20 avr. 2020
  • 5 min de lecture



Post #COVID19 l'écueil du #Déconfinement : le #BurnOut

Si on se réjouit à juste titre d’un déconfinement (progressif certainement) à partir du 11 mai prochain, il faut essayer comme toujours d’anticiper d’autres problèmes qui interviendront post crise sanitaire.

Toutes et tous avons été malmenés par cette crise, certains auront bien gérés cette période, d’autres moins bien : le télétravail, l’école à la maison, les tensions, la peur, les nouvelles préoccupantes parvenues de hôpitaux et des médecins sur le terrain, les supermarchés et leur ambiance parfois stressantes, les files d’attentes, etc.

Au-delà de nos petites adaptations personnelles plus ou moins réussies, j’avoue être surtout préoccupée par la santé de toutes les personnes qui ont continué de travailler pour maintenir notre petite vie de confinée (très confortable dès lors que nous comparons notre situation et leur situation).

On pense en premier lieu

- aux personnels infirmiers, aides-soignants, médecins, personnels des services de scanner, les personnels administratifs, infirmiers libéraux, les personnels des laboratoires d’analyses, etc.

- à tous les personnels des supermarchés caissières, magasiniers, agents de surveillance, etc.

- à tous les personnels en charge de la salubrité éboueurs, employés municipaux, etc.

- les forces de l’ordre : policiers, gendarmes, les militaires, etc.

- Les routiers qui ont continué l’approvisionnement de nos supermarchés dans des conditions difficiles,

- Les livreurs,

- Les facteurs et services postaux,

- J’en oublie très certainement…

Tout le monde conviendra que ces personnels vivent des situations stressantes par peur de la contamination d’eux-mêmes ou de leurs proches…Nous avons vu notamment de nombreux personnels hospitaliers logeant dans des hôtels pour éviter d’importer le virus dans leur foyer.

Voici précisément ce qui me préoccupe : cette dose massive de stress pouvant aller jusqu’au burn out dans certains cas. En effet, l’épuisement professionnel physique et psychique guette de nombreux salariés.

Quelques signes peuvent alerter concernant l’état d’épuisement : palpitations, suées, difficultés d’endormissement, digestions difficiles. A ce stade, il est assez simple d’agir…

Globalement, le salarié peut également avoir la sensation d’être moins performant, d’être débordé avec une baisse de productivité. Généralement, la dévalorisation de soi et la frustration accompagnent ce sentiment d’incompétence, d’autant plus si le salarié a eu des réflexions de ces collègues. La motivation est régulièrement entachée, y compris pour les personnes les plus investies.

L’énergie déployée pour accomplir son travail va être décuplée, allant jusqu'au surmenage.

La désociabilisation termine le processus : en ces temps de confinement, les moyens d’échanger sont restreints et les salariés vivent doublement se replis sur eux-mêmes. L’humeur peut être changeante, on devient plus irritable, avec des colères, des pleurs, avec la sensation d’être vidée et une diminution de l’empathie. L’anxiété et les attaques de paniques sont fréquentes, et l’humeur généralement triste, avec parfois des idées suicidaires.

La capacité de récupération sur les temps de repos week-end va renseigner sur l’importance de la fatigue physique et psychique. Si au sortir de 2 ou 3 jours de repos, on ressent toujours le même épuisement il faut s’alarmer. C’est l’un des signes les plus significatifs du burn out.

La perte du goût de l’effort est également un signe important : lorsque l’on avait l’habitude de pratiquer une activité sportive et que le goût n’y est plus, lorsque l’on préfère systématiquement l’ascenseur à l’escalier, etc.

De même la perte de l’appétit : le stress a tendance à provoquer des fringales importantes (avec une appétence pour le sucré). Dans les cas de burn out, c’est une perte de l’appétit qui est observée.

Tous ces symptômes du burn out sont rarement perçues par les salariés qui sont dans le déni total : il faut remplir la mission, accomplir les tâches, avec une espèce d’élan de « toujours bien faire » et du « ça ira mieux demain »…

C’est souvent au cercle familial d’être vigilant et de noter tous les signes extérieurs, et surtout d’en parler.


Que faire si vous vivez actuellement ces situations de stress et pour prévenir le burn out ?

La clé de voûte est toujours l’alimentation : il faut adapter le régime alimentaire et préférer un régime hypotoxique. On choisit une alimentation variée, colorées, vitaminée…



C’est le printemps, on privilégiera les fruits et légumes de saisons comme : asperges, aubergines, betteraves, blettes, céleri, concombre, chou-fleur, épinards, laitue, topinambour, courgettes (comme l’aubergine, on en trouve déjà dans le sud de la France-Bio), carottes, pomelo, citrons, herbes fraîches, fraises, framboises, bientôt cerises, ananas, rhubarbe, etc.

On consommera également des fruits à coque : noix, noisettes, amandes, etc. à prendre en encas, de préférence à 17h.

On privilégiera des aliments à index glycémiques bas : lentilles vertes et corail, petits pois, patates douces et pomme de terres bio cuites vapeur à la peau, pain intégral, muesli naturel, pâtes complètes, riz brun…

Il pourra être intéressant d’associer du kéfir de fruit afin de remédier à d’éventuelles paresses intestinales.

Enfin pour veiller à une bonne synthèse hépatique, je recommande le Chardon Marie (retrouvez tous les produits conseillés et leurs références des produits en fin d’article).

Je préconise la vitamine D3 : en ces périodes de contraintes, de restrictions, il est important de conserver un bon moral. Plusieurs études récentes ont mis en évidence le rapport entre la carence en vitamine D et le sentiment de tristesse. Elle agit en effet sur les messagers cérébraux responsables de l’humeur, dopamine et sérotonine. Cette dernière régule l’appétit et joue un rôle important dans les dépressions. La vitamine D3 du laboratoire D.plante n’est pas une vitamine de synthèse : elle est issue du lichen boréal. Entièrement d’origine végétale, elle convient à tous (y compris aux végétariens, végétaliens et les véganes). Elle se présente sous forme huileuse afin d’optimiser son absorption (vitamine liposoluble). Elle est garantie sans colorant ni conservateur, sans additif, sans gluten, sans agent de texture. Sa composition est assez simple : huile vierge de colza, vitamine D3 (cholécalciférol) et antioxydant vitamine E (tocophérol). On associe bien évidemment les DHA 1000/oméga 3 afin de soutenir le système nerveux.

Et pour soutenir l’effort physique et psychique dans cette période intense, je préconise la Rhodiola rosea: il s’agit d’une plante adaptogène qui renforce la notamment la résistance au stress. La « racine d’or » va réguler la production de sérotonine et de dopamine, c’est un protecteur hépatique et elle stimule la production de cellules NK (système immunitaire). Le Végizen contient également de la Vitamine B6 et du magnésium qui vont permettre un bon fonctionnement du système nerveux, atténue la fatigue et l’asthénie qui altèrent les performances physiques, le sommeil, les facultés cognitives. La vitamine B6 va permettre le métabolisme des protéines et du glycogène, et aide à la formation des globules rouges.


Les conseils naturo en complément d’une alimentation hypotoxique et d’une activité physique régulière (marche, footing, yoga, nordic walking,etc.) :

Extrait hydroalcoolique carduus marianus Bio Pierre d’Astier prendre 25 gtes 3x par jour avant les repas, dilué dans un verre d’eau de source pendant 1 mois.

La vitamine D3 du laboratoire D.plante-lichen boréal prendre une goutte par jour = 25 µg / 1000 UI = 500% AR pendant 2 mois.

DHA1000-OMEGA 3 (laboratoire Diet Horizon) 2 capsules par jour pendant 1 mois, puis en entretien 1 capsule par jour avant le coucher.

Rhodiola rosea (Végizen de LT Labo) prendre 1 gélule matin et soir avant les repas pendant 1 mois.

Retrouvez tous ces compléments alimentaires chez Pierre d’Astier :

Par internet :

Par téléphone : 04.71.59.73.07

Codepraticien: 83001

Essenti’Elle Naturopathie

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